L’étude naturaliste

Elle permet d’identifier les espèces présentes sur site grâce à des inventaires menés sur les quatre saisons, et de proposer des mesures d’évitement afin de limiter les impacts du parc photovoltaïque.

Réalisée au fil de l’année 2021, l’étude environnementale étudie et analyse les sensibilités faunistiques et floristiques du site de projet. Plus qu’un simple constat, cette étude a pour but de fournir les principales sensibilités naturelles du site afin de définir, par la suite, un projet de moindre impact grâce à la mise en place de mesures de la séquence « Eviter – Réduire – Compenser ».

Quelle démarche ?

Dans un premier temps, il s’agit d’étudier le contexte environnemental du projet au travers du recensement des zonages de protection et d’inventaire du patrimoine naturel existants à proximité plus ou moins immédiate du projet.

  • Une fois ces sensibilités majeures identifiées, le second temps s’attache à dresser un diagnostic écologique spécifique du site pour chaque thématique concernée : flore et habitats naturels, faune terrestre, avifaune et mammifères.
  • Un travail d’analyse des variantes d’implantation et de présentation du projet retenu est réalisé dans un troisième temps.
  • Un travail d’analyse des variantes d’implantation et de présentation du projet retenu est réalisé dans un troisième temps.


Pour adapter le projet solaire au mieux et le plus tôt possible, l’analyse des impacts potentiels permet, suivant la doctrine « Eviter-Réduire-Compenser »*, de définir les mesures de nature à :

  • Éviter les impacts : par le choix du site, la localisation des installations solaires sur le site et des zones de travaux ;
  • Réduire les impacts : la mesure la plus efficace pour réduire l’impact des travaux est le respect d’un calendrier écologique qui réduira ainsi les nuisances lors des phases critiques du développement de certaines espèces : floraison, nidification, reproduction, etc. ;
  • Compenser les éventuels impacts résiduels notables qui doivent rester exceptionnels : création ou restauration de milieux d’intérêt écologique, par exemple.

 

Quels résultats ?

L’état initial réalisé par le bureau d’études Ectare a permis de constater que la biodiversité est limitée sur la zone d’étude.

  • Intérêt / atouts du site
    • Parcelles cultivées majoritaires ayant des intérêts limités pour la faune et la flore
    • Aucune espèce à enjeux relevée pour les amphibiens, odonates, lépidoptères et orthoptères
    • Aucun arbre âgé susceptible d’accueillir des gîtes estivaux de chiroptères ou la reproduction de coléoptères saproxyliques patrimoniaux
    • Faible diversité d’espèces pour l’ensemble des taxons faunistiques
    • Aucune espèce protégée ni menacée ni déterminante ZNIEFF
    • Aucun habitat d’intérêt communautaire ou déterminant ZNIEFF
    • Diversité floristique assez faible, 108 taxons, la majorité des espèces ont été observées en bordure des clôtures
    • Pas de corridor écologique notable pour le transit ou la chasse d’espèces de chauves-souris
    • Site concerné par aucun site d’intérêt patrimonial (Natura 2000, ZNIEFF, etc.)
    • Site concerné par aucun élément de la Trame Verte et Bleue du SRCE

 

  • Sensibilités
    • Plusieurs espèces patrimoniales des milieux agricoles ouverts à semi-ouverts nichent de manière possible à probable au niveau des haies arbustives et alignements d’arbres, (Tarier pâtre, Serin cini, Chardonneret élégant) ainsi que des friches (Cisticole des joncs)
    • Le fossé au centre du site d’étude est une zone humide : il est prévu que l’implantation des panneaux photovoltaïque l’évite afin de limiter les impacts.